Le Pic noir…

Emblématique de nos forêts de montagne...

Avril 2025

Comment le repérer ?

Au cours d’une de vos promenades en forêt, hêtraie ou hêtraie sapinière, vous serez peut-être intrigué par l’étrange cri sonore et plaintif du Pic noir…

Bande son Teet Sirotkin

Quand il est posé !!

Il se tient contre le tronc d’un arbre, fortement cambré, ragardant de tous cotés.

Farouche et très prudent vous aurez peu de chance de l’approcher pour l’observer à loisir…

Mais peut-être va-t-il quitter la couverture des arbres pour traverser une clairière …

Photo Jean-Pierre Boulhol. Bande son Teet Sirotkin

Quand il est en vol !

Noir et grand comme une corneille, oui… mais observez son allure en vol et sa magnifique calotte rouge ….

Photo Christophe Chaize

Certes, la photo est un peu floue… mais ce n’est pas chose aisée de capter un Pic noir en vol !

C’est qui le plus beau ?

Le plus grand de nos Pics d’Europe se reconnaît aisément à son plumage noir et sa calotte rouge flamboyante.

Femelle
Mâle

Mâle et femelle devant leur loge commune où sont élevés les jeunes : seule une tache rouge plus discrète à l’arrière du crâne chez la femelle permet de les distinguer. Photos https://www.facebook.com/naturephoto.alainmauviel

Durant la plus grande partie de l’année les pics mènent une vie solitaire, très agressifs à l’égard des individus de la même espèce dont la proximité leur est intolérable. Dans le couple même, mâle et femelle s’évitent en-dehors de la période de reproduction.

Du bec et des arbres…

Le tambourinage : à la recherche d’une caisse de résonance…

Les percussions sonores des tambourinages résonnent dans la forêt de février à mai. Rameau creux, bois dur et sec, sans écorce, le tambour est soigneusement choisi pour sa résonance. Le son obtenu par la percussion est amplifié par la consistance et la vibration harmonique du bois.

Le tambourinage, complété par des cris particuliers (« chant nuptial »), émis aussi bien par le mâle que par la femelle, est en rapport avec l’excitation sexuelle et permet le rapprochement des partenaires en vue de la reproduction.

Bande son : Bastian Forkel

Le creusement d’une loge…

Le creusement d’une loge destinée à l’élevage des jeunes nécessite entre 10 et 25 jours de martèlements, coups espacés d’un bec puissant, véritable ciseau à bois, qui entaille les fibres et les arrache par copeaux…

La loge est forée dans un grand tronc lisse dépourvu de rameaux à quelques mètres de hauteur. Elle servira de loge-dortoir les reste de l’année.

L’outil d’exploration des garde-manger…

De grands coups de bec taillent le bois décomposé des troncs vermoulus et des souches à la recherche de larves, notamment celles des coléoptères mangeurs de bois.

Photo Christophe Tomati
Photo Jean-Jacques Poupinel

Et voilà le travail ! Facile à repérer en forêt…

Et pour finir, un petit plaisir : quand le mâle laisse la place à la femelle pour la couvaison… https://www.facebook.com/reel/2486519751515443 Source Manu et Stéphane Vidal Regards sur l’Auvergne sauvage

Un commentaire

  1. Bonjour Michèle,

    Je suis ébahi à chaque fois que je pense aux pics et à la pression que leur cerveau doit subir à chaque impact ! Et que leur tête puisse marteler le bois à une telle vitesse… Si nous même devions exécuter une telle prouesse, la notre ressemblerait à de la compote ! La nature est vraiment bien faite.

    -Samuel-

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