Avril 2022
Sortie crépusculaire avec mon amie Babeth : assises en lisière d’une coupe, déjà en partie reconquise par une végétation pionnière, nous profitons du calme et de la douceur de cette soirée de printemps et des tous derniers chants du rouge gorge, de la fauvette à tête noire et de la grive musicienne qui s’éteignent progressivement. Soudain un psitt aigu et sonore suivi d’une série d’ étranges grôh, grôoh bas et sourds, et aussitôt la silhouette de l’oiseau se détache sur le ciel, à quelques mètres au-dessus de nous, son long bec bien visible. Une bécasse des bois !
C’est un mâle qui survole son territoire en faisant de grands tours au-dessus de la forêt , en suivant plus moins un itinéraire assez précis puisqu’elle repasse vers nous encore plusieurs fois avant la nuit totale.
La croule s’arrête à la nuit. Les oiseaux fréquentent alors les prairies voisines, avec une prédilection pour les pâtures fréquentées par le bétail, où elles trouvent toutes sortes de vers et de larves.
Le jour, les bécasses se réfugient dans les taillis épais de nos forêts de montagne, couverts de feuilles mortes, au milieu desquelles, immobiles, elles passent inaperçues , protégées des prédateurs par les couleurs de leur plumage.
pas bête la bécasse…
est ce la bécasse ou y a t’il d’autres oiseaux sur l’enregistrement ?
Bien à vous
Michel
Dans toute la première partie de l’enregistrement on entend uniquement la bécasse….